Comme je le dis sans cesse, on ne sait jamais quels cycles vont survenir dans notre chemin spirituel, voilà quelques semaines que des défunts frappaient à ma porte de l'âme. J'ai accepté de les accueillir à nouveau et de les écouter. Voici la première série de messages.
Marie – Ange. 47 ans.
Petit bout de femme, au corps noueux et mince, cheveux noirs frisés et mi longs, grosses lunettes. Timide et réservée, elle adorait chanter sous la douche de son vivant, la musique avait une grande place dans la vie de cette femme rêveuse et romantique. Parcours difficile fait de solitude et de souffrances, mais elle avançait la tête haute, avec son fils.
Elle s’inquiète pour lui, pour son couple et leurs enfants. Elle aimerait que son fils lui parle plus afin qu’elle puisse l’aider.
Mistigri.
Chat gris, bonne bouille, gourmand, râleur et espiègle, caractère plutôt dominant, il avait sa place à lui, sur le fauteuil, près du radiateur et devant la télé…. Lol.
Une maladie l’a emporté à 13 ans. Il se promène toujours dans la maison et le jardin…….il adore effrayer les oiseaux.
Romuald
Solide gaillard rougeaud, bon vivant, camarade hors pair, beaucoup d’humour, il aimait les copains, la bonne chair, la nature, la chaleur du foyer, même s’il était plus souvent dehors.
Pas très causant de son vivant, même s’il parlait beaucoup de choses futiles, il dit juste qu’il veille toujours sur la maison et que certains travaux ne sauraient souffrir de retards.
Il est parti brusquement, c’est ce que je ressens. Il aimerait qu’une statue de la Vierge soit installée dans le jardin, rapport à sa maman.
Elisabeth.
Pressée, comme le lapin d’ Alice au pays des merveilles…..elle dit juste que tout va bien pour elle maintenant, partie vite, elle est restée bloquée quelque temps parce qu’elle ne croyait pas à tout ça ( y avait des choses plus importantes à gérer) mais l’amour de ces amies l’a aidée à ouvrir les yeux de l’âme et elle est passée dans la lumière. Je vois les années 90 – 94, je pense qu’elle est partie dans cette période.
Gaston
Bougon, voilà le premier adjectif qui me viens, toujours à bougonner, mais un homme au grand cœur, un grand sensible, un père et un grand père remarquable, il avait une bouteille d’oxygène à la fin, j’ai du mal à respirer ….. fatigué de vivre, une vie bien remplie, il est parti en paix, il était prêt, il avait demandé pardon.
Il pêche là haut, et n’a plus mal à sa jambe.
Source Image : Morguefile.com